Si il y a bien un lieu particulier où l’on est parfois amené à filmer, c’est bien la salle d’opération. Il y a, forcément, des règles et des contraintes dont on doit tenir compte dans un tournage.
Pourquoi y aller ?
Ayant eu très souvent l’occasion de filmer des opérations pour la télévision ou pour mes clients, je pense avoir déjà couvert une très grande majorité des disciplines que l’on peut trouver dans une salle d’opération. Cela reste pourtant un émerveillement à chaque fois.
Le fait est que se contenter de faire une interview d’un médecin en dehors de la salle pour expliquer une procédure, parler d’une pathologie qui nécessite une opération ou présenter le service est juste un non-sens. Montrer, expliquer, faire découvrir, c’est une occasion unique de toucher un large public ou un public de professionnels selon l’objectif.
Un lieu fascinant
La première opération que j’ai eu l’occasion de filmer, c’était une greffe cardiaque. Autant dire tout de suite que c’était un beau baptême puisque je n’avais pas la moindre idée de la façon dont j’allais réagir face à cela (une grosse crainte de tomber dans les pommes). Le fait est que j’ai été fasciné par l’opération en elle-même et par l’ambiance dans la salle, la concentration extrême durant plusieurs heures.
Suite à cela, j’ai eu l’occasion de filmer des opérations où l’impact médical et/ou l’impact humain (situation humainement compliquée) m’ont fait grandir et voir différemment l’importance de ce genre de film et son implication dans notre société. Montrer sans pour autant choquer, expliquer pour dédramatiser et éduquer, cela reste d’une importance capitale et les hôpitaux ont tout intérêt à continuer dans cette voie pour les opérations comme pour le reste.
Les contraintes
Qui dit lieu particulier dit contraintes particulières, il faut donc savoir où l’on met les pieds avant de commencer le tournage. C’est un environnement stérile, il faudra donc, bien évidemment, être en tenue de combat comme le reste des personnes dans la salle.
Ensuite, une contrainte qui force à la créativité, c’est l’espace. Il s’agit d’un lieu restreint et qui n’a pas été prévu pour vous. L’équipe devra donc être réduite au minimum et tous vos mouvements devront faire l’objet de la plus grande attention tant vis à vis du personnel que du matériel. Vous vous adaptez à eux et jamais l’inverse.
Selon les opérations, la lumière peut vite être très faible ou au contraire très vive. C’est pourquoi je prévois toujours un ensemble d’optiques et une caméra assez sensible pour parer à toutes les situations. Une fois dans la salle, c’est trop tard, on ne revient pas chercher du matériel dehors. Idem pour le son, il faut s’adapter aux bruits (bips, ventilations…) et accepter de ne pas pouvoir changer cela. Cela nous force à regarder et écouter autrement, ce qui est une bonne chose à mes yeux.
Enfin, pas de seconde prise, vous ne demanderez évidemment pas de ré-ouvrir le patient. Cela demande donc beaucoup de concentration, de préparation avec le chirurgien et de communication durant la séquence. Il y a toujours la possibilité pour certains types d’opérations de prévoir un figurant si cela demande plusieurs prises de vue, on peut « tricher » en ne montrant pas certains détails mais cela n’aura pas l’impact d’une opération live.
Continuer dans cette voie !
Comme évoqué plus haut, nous sommes au début de la communication médicale et je suis persuadé que cela va évoluer. Si pour les entreprises, la vidéo devient un outil incontournable, il n’y a aucune raison que le secteur ne suive pas cette voie. Ce n’est pas faire de la vidéo pour faire de la vidéo, si une vidéo est bien conçue, elle aide de manière très efficace à la diffusion d’un message. De part mon expérience avec le secteur, je peux dire que les retours des patients, professionnels… étaient toujours très positifs et que les films en salle d’opération ont toujours eu un grand succès. C’est l’occasion de découvrir un lieu hors du commun.
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